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Survivre
dans les camps.
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| L'objectif des S.S était de faire mourir les déportés par tous les moyens. Il était donc très difficile de survivre dans les camps de concentration. Le premier combat d'un prisonnier était de s'empêcher de mourir malgré le froid, la faim, la fatigue et le travail insupportable. On ne pouvait donc compter que sur le hasard, c'est à dire ne pas être là lors d'une tuerie d'un S.S ou des kapos. | |||
| Ensuite, il fallait être solide psychologiquement, car la découverte du camp provoquait un traumatisme terrible. Selon certains déportés, il faut 6 mois pour s'adapter à ce nouvel univers. Pour se soutenir, les déportés se forgeaient des convictions comme le fait que sortir vivant était possible ou bien qu'un jour le hitlérisme serait vaincu. |
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Déportés
de Neuengamme
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| Pour survivre, un prisonnier peut entrer dans un commando moins dur, se procurer un supplément de nourriture, se servir de son expérience pour éviter les situations dangereuses, se tenir propre pour garder sa nourriture et ne pas exciter le mépris des S.S ou encore, parler allemand, ce qui permet de voler des choses indispensables à la survie. | |||
| Les déportés les plus vulnérables comme les infirmes, les malades ou les personnes âgées n'avaient pratiquement aucune chance de survivre dans l'univers concentrationnaire. Les bébés déportés avec leurs mères ou qui naissaient dans les camps étaient assassinés par les nazis. | |||
Témoignage de Mme Jeanne Ferrès: Les femmes
enceintes à Ravensbrück.