L'appel
Dans le camp, les S.S effectuaient 3 appels par jour : le matin à l'aube (de 4 à 7 heures), à midi pour les détenus mangeant la soupe au camp et le soir pour tous (2 heures minimum). Les appels duraient très longtemps car les S.S se trompaient constamment et ils recommençaient jusqu'à ce que les chiffres soient exacts. Les détenus étaient rangés à l'extérieur par carrés de 100 alignés, au garde à vous et tête nue. De plus, ils avaient l'interdiction de bouger par tous les temps durant des heures, ce qui leur était insupportable.  

L'appel à Buchenwald

     
L'" Appelplatz " (place d'appel) servait également de théâtre, de lieu pour les supplices et les exécutions publiques. Elle servait aussi de place de loisirs pendant les jours de repos ; c'était alors une sorte de forum, de lieu de rencontre et d'échanges.

 

L'appel au Struthof.

Témoignage de M. François Guérin (2004).

" En quarantaine, on nous donnait quand même du travail parce que tous les matins il fallait se lever, l'hiver, c'était à 5 heures pour déblayer la neige sur la place de pour que l'appel ait lieu. Le premier hiver que j'ai passé dans le camp, il a fait très froid, jusqu'à - 25°. Quand on était à l'appel et qu'il y avait les vents de Nord qui nous arrivaient, et qu'on était tête nue, il y avait des pieds gelés et beaucoup de copains mouraient, et tombaient. Mais ils restaient sur place parce qu'ils étaient comptés par les S.S. "

Document sonore:

L'appel. Témoignage de M.Ducastel.

 

 

L'appel
La vie quotidienne dans les camps